+ La prière – Divers :
-> Les anges, les êtres célestes, et toutes les créatures de ce monde servent Hachem par le chant.
[Pélé Yoets]
-> Pourquoi est-ce que les enfants aiment-ils écouter de la musique?
Selon le Livnat Sapir, c’est parce que les âmes des enfants se souviennent d’avoir entendues les chants des anges et des êtres célestes.
La musique les ramène à ce bonheur vécu avant leur naissance.
-> « Les mots sont le stylo du cœur, et la musique est le stylo de l’âme »
[Baal Chem Tov]
En ce sens, le ‘Hatam Sofer dit qu’à partir du moment où nous commençons à mettre de la mélodie dans notre prière, alors Hachem commence à écouter.
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+ S’y préparer :
-> Les 1ers ‘hassididim demeuraient (ayou cho’him) pendant 1 heure avant la prière afin de diriger leur cœur vers Hachem.
[guémara Béra’hot 30]
Le Noam Elimélé’h fait remarquer que le terme « cho’him » peut également se comprendre : s’émerveiller (au lieu de demeurer).
En effet, ils passaient une heure à s’émerveiller de la grandeur de Hachem.
Le rabbi de Slonim compare la prière au fait de planter.
En effet, lorsque l’on prie il faut d’abord creuser pour faire un trou dans notre cœur, puis on y plante les graines des mots de la prière, et au final on y verse les larmes de notre cœur, pour permettre à notre délivrance d’émerger.
-> Le rav ‘Haïm Soloveitchik dit qu’il y a 2 types de kavana (intention) : celle de comprendre la signification des mots, et celle d’avoir conscience de se tenir devant Hachem en prière.
Une personne qui ne se visualise pas comme étant en train de communiquer avec D., ne fait que bouger ses lèvres sans objectif.
[Il faut s’imaginer entouré de la présence Divine, avec le Créateur du monde écoutant personnellement chacun de nos mots avec un amour infini]
-> « Glorifiez-vous (hit’alélou) de son saint nom ; Que le cœur de ceux qui recherchent Hachem soit en joie! » (Divré haYamim I 16,10)
Selon le rav David Pinkous (Ché’arim baTéfila), plus on se rend compte de la chance que l’on a de pouvoir parler directement à l’Unique qui peut résoudre absolument tous mes problèmes, alors plus on doit avoir une joie immense pour cette opportunité.
[d’où le temps de préparation des 1ers ‘hassidim!]
En ce sens, le Séfer ‘Hassidim dit que la base d’une prière repose sur notre joie en Hachem.
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+ Les larmes :
-> Les larmes n’ont de sens que si elles sont l’expression sincère de notre cœur.
En effet, le mot : les larmes (bé’hi) a la même guématria que : le cœur (lev), soit : 32.
[Rav Yonathan Eibeshitz – Yaarot Dvach]
=> Ce n’est pas des larmes de tristesse ou de colère, mais plutôt des larmes provenant de l’humilité, d’une soumission totale à Hachem. De telles larmes brisent toutes les barrières qui peuvent exister entre nous et Hachem.
-> Le ‘Hatam Sofer avait en rotation 3 talith, qui étaient tous nettoyés une fois par mois afin de retirer les saletés qui s’accumulaient en raison des larmes copieuses qu’il versait lorsqu’il priait.
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+ Prières des tsadikim :
-> Pour quelle raison (généralement) une personne souffre-t-elle?
C’est parce qu’elle a fait une mauvaise action avec une partie de son corps.
Lorsque le tsadik va l’envelopper par la prière, les membres de cette personne deviennent un avec ceux du tsadik. Il guérit ainsi la négativité qu’il s’est amené sur lui-même.
Maintenant que ses actions négatives ont été corrigées, la nécessité de devoir les nettoyer par le biais de souffrances en a été éliminée.
[le Noam Elimélé’h]
[le risque est de mettre plus de confiance dans la force du tsadik, qu’en celle de Hachem!
De ne pas se changer soi-même et avoir plutôt recours uniquement à un tsadik ou à des ségoulot, plutôt que de traiter le problème à sa source : notre mauvais comportement! ]
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+ Prières en communauté :
-> Dans le désert, la tribu de Dan voyageait à l’arrière de tout le peuple juif, et ce pas uniquement afin de récupérer tout objet manquant qui aurait pu être oublié, mais également afin de « ramasser » toutes les prières négligées qui n’ont pas été récitées avec de bonnes intentions.
De la même manière, j’essaie de prendre exemple sur la tribu de Dan, et je prie plus longtemps que les autres afin de récupérer et retourner toutes les prières « perdues » au Maître du monde.
[rav Yéh’iel Michel de Zlotchov]
-> Seul un nombre très limité de personnes peuvent prononcer l’intégralité de leur prière d’une façon parfaite et avec des intentions pures (kavana).
Lorsque les juifs s’unissent dans un minyan, l’un va apporter à l’autre la kavana qu’il n’a pas eu à un moment de la prière, faisant que leurs prières montent toutes ensembles au Ciel.
[Kouzari 3,17-19]
-> b’h, divré Torah sur l’importance de prier en communauté : http://todahm.com/2016/12/27/prier-avec-la-communaute