L’incirconcis est attaché au yétser ara appelé : « ra » (mauvais).
Lors de la circoncision (brit mila) de l’enfant, le retrait de son excroissance éloigne le yétser ara et l’enfant circoncis devient bon (tov).

[Maharcha – guémara Sota 12a]

« Lorsque Eliyahou haNavi vient assister à une brit mila, des âmes de tsadikim l’accompagnent.
Or les âmes des participants à la circoncision, désirent les suivre à leur départ.
Nous humons alors des senteurs pour que nos âmes restent attachées à leur corps.

C’est d’ailleurs le même phénomène qui se produit à la sortie de Shabbath avec le départ de l’âme supplémentaire (néchama yétéra). » [d’où les senteurs lors de la havdala]

[‘Hayé Avraham – au nom du Néot Déché (p.5)]

Les bénédictions

+ Les bénédictions (par le Méam Loez) :

Souvent les âmes des réchaïm transmigrent dans des arbres, des plantes ou des animaux, en fonction de leurs péchés.
Une personne qui mange sans bénédiction risque d’être affectée par l’âme du racha se trouvant réincarné dans cet aliment.
Nous voyons parfois de bonnes personnes changer brusquement de nature et faire des choses terribles.
Cette transformation pourrait être due à la consommation d’un aliment sans bénédiction …

Un homme est ce qu’il mange : son corps est formé par la nourriture qu’il consomme.
Par conséquent, lorsqu’un homme mange sans réciter de bénédiction, son corps devient identifiable à un aliment interdit car il est formé de nourriture volée à Hachem.
[…]

Une personne attentive aux bénédictions qu’elle prononce sanctifie son corps et mérite d’atteindre une vraie crainte de D. car elle ne tire pas profit du monde sans L’avoir loué.

Il est écrit : « La vie et la mort sont au pouvoir de la langue » (Michlé 18,21) = Si un homme récite une bénédiction sur sa nourriture et sa boisson alors il vit, dans le cas contraire, il perd la vie.

[Méam Loez – Yitro 20,7]

« L’homme doit savoir que pour chaque mitsva qu’il fait en ce monde, une semence spirituelle est créée, d’où fleurira sa part dans le monde à venir, ce qui sera extrêmement plaisant à son âme. »

[Za’hor léMyriam – chap.22 ]

La circoncision

+ La circoncision :

-> Tout homme se doit de circoncire ses fils. Le judaïsme repose tout entier sur cette mitsva fondamentale de la Torah.
[…]

La récompense relative à ce précepte est immense.
On nous enseigne que des anges prennent le sang [de la circoncision] et le conservent dans un endroit spécial.
Lorsque D. se met en colère contre son peuple, Il contemple ce sang et son courroux s’apaise.
[…]

Le midrach rapporte que Hachem promit à Avraham d’épargner du Guéhinam (purgatoire) tous ses descendants circoncis.
Avraham veille [dans le monde à venir] à ce qu’aucun de ses descendants portant le signe de l’alliance (brit mila) ne soit frappé par ce châtiment Divin.

Cependant, quand un individu donne libre cours à ses penchants, pèche et meurt sans se repentir, des anges viennent et lui remettent un prépuce.
Il est alors à nouveau incirconcis et conduit au Guéhinam.
Avraham ne lui vient pas en aide puisqu’il n’est plus circoncis.
[…]

Bien que D. créa l’homme circoncis, Il le façonna avec un prépuce qui doit être retiré.
C’est pourquoi l’homme vient au monde avec un défaut, et dès qu’il l’efface de son corps, il peut modifier les défauts de son âme.
[Grâce à la circoncision,] L’homme est libre de choisir le bien et de ne pas pécher. [Séfer ha’Hinoukh]
[…]

Les commandements (mitsvot) révèlent l’amour que D. porte à Israël.
S’il nous avait demandé de circoncire nos enfants à l’âge de 3 ans ou à 13 ans lors de leur bar mitsva, le père et le fils auraient souffert.
Mais D. promulgua ses mitsvot pour notre bien afin de nous permettre d’accéder au monde à venir.
Les dispositions Divines sont telles que la douleur est infime, et la récompense immense. [Ralbag – Tazria]
[…]

Le fait d’être Sandak (celui qui tient l’enfant pendant la circoncision) est extrêmement important …
Sous bien des aspects, le Sandak est plus important que le Mohel.
Les genoux du Sandak sont comparés à un autel et l’acte de tenir l’enfant représente l’offrande des encens à Hachem.
[…]

Hachem envoie sa bénédiction à Israël uniquement grâce au mérite de la circoncision. (d’après le Zohar)

Dès que le père porte son fils à la circoncision, D. réunit les anges et dit : « Voyez quel peuple loyal j’ai sur la terre. »
Alors le prophète Eliyahou, en 4 battements d’ailes majestueux, vient assister à la cérémonie.
C’est pourquoi, on lui prépare une chaise en son honneur, et après y avoir placé le bébé, on annonce : « Voici le trône du prophète Eliyahou, ange de l’alliance, d’heureuse mémoire » (zé akissé chél Eliyahou haNavi, mal’akh abérit za’hour latov).
Si on omet cette phrase, Eliyahou haNavi n’assiste pas à la cérémonie.

La raison de la présence d’Eliyahou haNavi à chaque circoncision repose sur le fait qu’il parla contre les juifs, et dit : « Les enfants d’Israël ont abandonner Ton alliance » (Mala’him I 19,10).
Hachem pour le punir, l’oblige depuis lors, à assister à chaque circoncision, afin qu’il constate avec qu’elle joie les juifs accomplissent ce précepte.

S’il en est ainsi, comment peut-on affirmer que le prophète Eliyahou n’y assiste pas si l’annonce appropriée n’est pas prononcée?
En réalité, Eliyahou haNavi n’est pas tenu de s’associer à chaque circoncision.
Il lui suffit d’en être le témoin et de se tenir à l’écart.
Mais quiconque désire sa présence dans sa maison, doit dire : « Voici le trône du prophète Eliyahou », et alors il vient et s’assoie sur sa chaise.

[Méam Loez – Lé’h Lé’ha 17,9-14]

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+ Qui effectua la circoncision d’Avraham?

-> A l’aube du 10 Tichri 2040 (de la Création), Avraham âgé de 99 ans fut circoncis.

Il y a différents avis :
1°/ Il effectua lui-même l’opération et souffrit extrêmement du fait de son grand âge. Hachem l’assista afin que sa récompense soit double.

2°/ Selon une autre opinion, Avraham et Ichmaël furent circoncis par Chèm, le fils de Noa’h.

3°/ D’autres affirment qu’Avraham se saisit du couteau pour se circoncire, mais comme ses mains tremblaient, il renonça.
Alors Hachem se saisit du couteau et acheva l’opération.
C’est pourquoi, il est écrit : « [D.] trancha l’alliance avec lui » (Né’hémia 9,8).

[Méam Loez – Lé’h Lé’ha 23,24]

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+ « En ce même jour fut circoncis Avraham, ainsi qu’Ichmaël son fils, et tous les gens de sa maison, nés chez lui ou achetés à prix d’argent, furent circoncis en même temps » (Lé’h Lé’ha 17,25-27)

-> Avraham commença par circoncire tous les hommes, puis seulement après, il le fit sur lui-même.
S’il avait fait l’inverse, il aurait été trop faible pour mener à terme cette tâche.

Ces prépuces furent laissés au soleil, se décomposèrent et dégagèrent une odeur nauséabonde.
Pour D., ces effluves étaient pareils au plus précieux des encens.
Hachem promis à Avraham : « Chaque fois que tes descendants pécheront, je me souviendrai de ces prépuces et je leurs pardonnerai ».

[Avraham se trouvait à Jérusalem lorsqu’il effectua ces circoncisions,] et le grand autel fut érigé exactement à l’emplacement où furent déposés ces prépuces.

[Cet événement eut lieu un Yom Kippour.] C’est pourquoi à chaque Yom Kippour, D. contemple le sang de ces circoncisions et quand les juifs se repentent sincèrement, il pardonne leurs péchés.

[Méam Loez – Lé’h Lé’ha 17,25-27]

+ Le corps se compose de 248 membres et de 365 vaisseaux sanguins.

L’âme a exactement le même nombre de membres et de vaisseaux, mais ils sont d’ordre spirituel et non physique.
Chaque partie de l’âme a son pendant dans le corps et y est étroitement liée, comme l’arbre l’est avec ses racines ….
Dès qu’une personne pèche avec un organe, son équivalent dans l’âme en souffre.
[…]

Par exemple, s’il regarde l’épouse d’un autre, il aveugle les yeux de l’âme …
Les yeux physiques n’ont pas le pouvoir de voir.
Le sens de la vue dépend totalement des yeux de l’âme qui lui sont liés. Ce sens est extrêmement sensible et le péché l’aveugle aisément
Lorsque l’œil spirituel ne peut voir la page d’un livre sacré, l’individu ne peut en comprendre la lecture.
[…]

De même, quiconque pèche par sa bouche, frappe la bouche de son âme et la rend muette.

[Méam Loez – Béréchit 2,7]

Quelques avantages des mitsvot

+ Quelques avantages des mitsvot (Introduction du Méam Loez (tome n°17) – Dévarim) :

1°/ Celui qui réalise les mitsvot fait résider la Présence Divine (ché’hina) sur terre.
La bénédiction régnera sur toutes choses, et ceci réjouira le monde entier.
Même les réchaïm seront bénis par le mérite des tsadikim qui observent les mitsvot.

En Haut, il existe un lieu particulier où résident des anges armés qui protègent Israël des nations du monde. Lorsque les non-juifs promulguent de mauvais décrets contre le peuple juif, ces anges les punissent.
Ils protègent Israël par le mérite de son empressement à accomplir les mitsvot.

Si les juifs sont négligents dans l’observance des mitsvot, D. nous en préserve, d’autres anges sont prêts à voler à l’aide des nations du monde lorsqu’elles émettent des décrets préjudiciables contre Israël.
Ils brisent le pouvoir du mazal d’Israël afin que les nations puissent les vaincre. Ils détruisent également la force des anges qui veulent faire du bien à Israël.
La Présence Divine quitte alors le peuple juif et la terre est maudite de toutes les façons possibles.
Une force de destruction règne alors dans ce monde et cause de graves dommages. Alors, l’univers ne connaît plus de joie.

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2°/ Même lorsque D. émet un mauvais décret, le tsadik est capable de l’annuler grâce aux mitsvot qu’il accomplit.

3°/ Aucune mauvaise nouvelle n’est annoncé d’en-Haut, car il est écrit : « Celui qui observe les mitsvot ne connaîtra pas de mal » (Kohélét 8,5).
En d’autres termes, celui qui accomplit les misvot et attend avec impatience le moment de les réaliser ne connaîtra rien de mal.
D’en-Haut, il ne lui sera annoncé que de bonnes nouvelles.

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4°/ L’homme qui observe les mitsvot aura une longue vie.

Il ressemble à un homme qui se noie et auquel un ami lance une corde.
« Saisis cette corde et ne crains rien! » lui crie-t-il. Celui qui accomplit les mitsvot ressemble à un homme qui s’accroche à une corde. Il n’a pas à craindre la mort.

Il est écrit : « Vous qui êtes attachés à Hachem votre D., vous êtes tous vivants aujourd’hui » (Dévarim 4,4).
Si vous êtes attachés à Hachem votre D. et que vous observez Ses mitsvot, vous vivrez longtemps.
[…]
D. aime tant les juifs qu’Il les entoure de bonnes actions. Partout où nous allons, nous trouvons des mitsvot à accomplir.

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5°/ Si un juif observe une mitsva dans un but désintéressé et sans motifs ultérieurs, la Présence Divine se reflète sur son visage et les gens acceptent ses paroles.

De plus, quiconque le regarde est empli de crainte. Même les animaux le craindront et ne s’approcheront pas de lui.
Lorsque Daniel a été jeté dans la fosse aux lions, les bêtes ne se sont pas approchés de lui pour lui nuire.

Cependant, si un homme est plongé dans la faute, l’image Divine disparaît de son visage. Comme la Présence Divine l’a quitté, personne ne le craint.
Lorsqu’il fait des remontrances, ses paroles ne sont pas écoutées.
Même les bêtes sauvages ne le craignent pas : à leur yeux, il est semblable à un animal et elles pourraient le tuer et le dévorer comme l’un des leurs.

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6°/ Le mérite des mitsvot protège l’homme de tout mal.

Même si un décret néfaste a été émis contre lui en Haut, une mitsva qu’il a accompli peut le soutenir, sur le moment et dans le futur.
Les mitsvot sont donc comparables à un bouclier : comme un bouclier protège l’home des flèches pendant le combat, les mitsvot qu’un homme a accomplis le protègent des malheurs décrétés en Haut.

Cette personne ressemble à un arbre possédant peu de branches mais de nombreuses racines.
Si touts les vents du monde soufflent, ils n’arriveront pas à l’arracher car les racines qui plongent dans les profondeurs du sol sont très solides.
De même, l’homme qui observe les mitsvot n’a pas à craindre les [mauvais] décrets célestes.
[…]

En plus de cela, D. ne le laissera pas en venir à la faute.

Imaginons une personne qui avance dans un lieu obscur et qui redoute de se blesser sur des épines et des ronces.
Si elle tient une lampe, elle peut marcher sans crainte là où elle désire.
Les mitsvot ressemblent à une lampe, comme il est écrit : « La mitsva est une lampe et la Torah est lumière » (Michlé 6,13).
Les mitsvot illuminent la voie de l’homme afin qu’il n’en vienne pas à fauter.
[…]

L’homme qui accomplit les mitsvot à la perfection, par amour et non par crainte de la punition, mais simplement parce que D. les a ordonnées et qu’il ne faut pas désobéir à Ses ordres, possède une valeur très grande. Le mérite des mitsvot le protégera pendant 2 000 générations, car il est écrit : « [D.] accomplit des actes de bonté pendant 2 000 générations pour ceux qui L’aiment et qui accomplissement Ses mitsvot » (Dévarim 7,9).

Cependant, pour ceux qui accomplissent les mitsvot par crainte [d’être punis], D. n’agit avec bonté que pendant 1 000 générations.

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7°/ L’homme qui observe les mitsvot est si cher à D. qu’Il dit de lui : « Le monde entier n’a été créé que pour cet homme ».

Le seul but de la Création était de créer un homme juste qui observe les mitsvot … Les anges eux-mêmes n’ont été créés que pour prodiguer le bien à cet homme. Par conséquent, les hommes justes sont plus importants que les anges.

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8°/ Chaque fois qu’un homme accomplit une mitsva, un ange est créé.
Cet ange prend sa défense et dit : « J’appartiens à cet homme qui m’a créé en observant tel et tel mitsva ».
Hachem garde cet ange en face de Lui et le regarde afin de faire du bien à l’homme.
[…]
Cependant, le contraire est vrai aussi. Chaque fois qu’un homme commet une faute, un mauvais ange est créé.
Il se présente devant D. et dit : « J’appartiens à tel homme. J’ai été créé par telle faute qu’il a commise ».
D. tient cet ange et le regarde afin de se souvenir de cet homme et de le détuire.
[d’où l’importance de rapidement faire téchouva sur nos fautes]

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9°/ Il faut savoir qu’avant de venir dans ce monde-ci, l’âme se trouve, certes au Gan Eden, mais elle ne peut ni voir ni goûter l’éclat de la Présence Divine qui est extrêmement intense.

Cependant, après être descendue en ce monde, chaque bonne action que l’homme a accomplie devient un vêtement pour son âme.
Grâce à cet habit, l’âme est capable de percevoir l’éclat de la Présence Divine.
Si un homme contemplait le soleil, il deviendrait aveugle, mais s’il le regarde en protégeant ses yeux d’un tissu, cela lui devient possible.
[ainsi, nous devons aborder chaque mitsva comme une opportunité de pouvoir davantage percevoir Hachem dans l’éternité du monde à venir.]

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-> b’h,lire également : http://todahm.com/2020/07/20/14162/

« En attachant les lanières des Téfilines, on met une chaîne autour du cou du yétser ara, ce qui l’empêchera de tenter de nous faire fauter. »

[Zohar – Pin’has Raaya Méemna 238a]

« Dès lors qu’un homme méprise même une seule mitsva et se montre un tant soit peu négligent envers l’honneur du Ciel, il profane le Nom de D. »

[Rabbi Eliézer de Metz – Séfer Yéreïm 340
– sur le verset : « Ne profanez pas Mon saint Nom, afin que Je sois sanctifié au milieu des enfants d’Israël » (Emor 22,32) ]

« Tel est le fondement de l’homme : jamais un juif ne devra se dire : « Que suis-je et quelle est ma force? Comment mes actes insignifiants pourraient-ils influer sur le monde? »
Il devra au contraire savoir, comprendre et ancrer dans les tréfonds de son cœur qu’aucun détail de ses actes, de ses paroles et de ses pensées ne sera jamais perdu, que D. préserve.
Ses actions sont au contraire incommensurables, au point que chacune d’elles s’élève dans les Cieux selon la racine de son âme, et agit dans le Firmament, dans les Mondes purs des Lumières célestes.

En vérité, lorsque le sage comprend cela véritablement, son cœur est saisi de tremblements en prenant conscience de tous les mauvais actes qu’il a commis, et en comprenant à quel point un légère faute peut abîmer et détruire, que D. préserve, bien davantage que ce que firent Nabuchodonosor et Titus.
En effet, par leurs méfaits, Nabuchodonosor et Titus ne causèrent absolument aucun dommage ni destruction dans les Mondes supérieurs, car ils n’avaient aucune part ni aucune racine dans ces Mondes pour que leurs actes puissent les affecter. »

[rav ‘Haïm de Volozhin – Néfech ha’Haïm – Portique I – chap.4]